Ressens-tu cette force en toi ?
OUI.
Alors lève-toi et saisis ta vie à pleines mains !
Les mots ne sont que vent si derrière ils ne portent aucune action. Tes justifications, tes interminables "je devrais", "je pourrais", ne sont que les chaînes invisibles qui t'attachent à l'immobilité. Elles masquent la vérité brute de ton inaction, la peur viscérale de te confronter à ton propre état.
Alors, au lieu de fuir derrière tes raisonnements, réponds avec la vérité qui brûle en toi : Comment vas-tu réellement ?
Cesse de te perdre dans les méandres de l'analyse stérile. Chercher à comprendre pourquoi tu souffres ne fera qu'ancrer plus profondément cette souffrance. Le danger n'est pas de ressentir, mais de te complaire dans l'explication de ton mal-être.
La vérité est tranchante : RIEN NE VA.
Chaque minute passée à te lamenter est une minute volée à la vie qui t'attend, une existence riche et épanouissante que tu laisses s'échapper entre tes doigts. Te plaindre est un luxe que tu ne peux te permettre, car il te dépouille de ta puissance, de ta capacité à transformer le plomb en or.
Ton âme a le droit de trébucher, de tâtonner dans l'obscurité tant qu'elle n'a pas trouvé la lumière de la conscience. Mais toi, tu restes ancré ici, sur le rivage de tes peurs, laissant le temps précieux de cette unique vie s'écouler inexorablement.
La dualité du bien et du mal n'est qu'une illusion. Le véritable problème, c'est toi et la prison que tu as construite autour de ta propre souffrance.
Vivre pleinement exige une décision ferme, une affirmation constante : "Je veux que ma vie soit bonne, qu'elle me nourrisse de joie et de sens." Finis-en avec les chimères, les idéaux factices qui te blessent et t'éloignent de la réalité.
Il est temps de briser tes chaînes et de plonger avec audace dans le monde réel ! Donne de l'éclat à cette existence qui ne mérite pas de finir dans l'oubli et le regret. Ne te contente pas de masquer tes blessures avec un voile superficiel. Déchire la toile, révèle la vérité et reconstruis sur des fondations solides.
Tu te dis que tout va bien ? Tu te mens. Dans cette existence où rien n'est authentique, où le doute ronge chaque certitude, comment peux-tu te sentir bien ?
Tu crois ne rien craindre ? Illusion ! Un jour viendra où le néant t'engloutira, et je serai impuissante à t'en arracher.
Ta vie n'est pas une fatalité, mais le récit que tu choisis de te raconter. Peu importe les épreuves, c'est la manière dont tu les interprètes, dont tu les surmontes, qui sculpte ton destin.
L'essentiel n'est pas la destination, mais la force et la clarté avec lesquelles tu traverses ton propre chemin.
Lucette Gwenhwifar © Texte protégé.
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