10 Novembre (avec un peu de retard)

Les Larmes, Porte d'Entrée vers l'Être
Et si les larmes étaient bénéfiques ?

Les larmes pour se connecter à soi
Cela fait maintenant 18 mois que mes larmes coulent presque chaque jour. 18 longs mois où la société m'a fait croire que j'étais plongée dans un état dépressif, me suggérant que consulter un psychologue était nécessaire. Et c'est ce que j'ai fait, car lorsque nous sommes affaiblis, il est facile de se laisser submerger par les forces extérieures, plus puissantes que nous.

18 mois de pleurs, car les épreuves de la vie m'ont forcée à plonger dans mes blessures, mes traumatismes, mes croyances et mes illusions.

18 mois où la mère en moi pleure d'avoir appris que ses filles ont subit des agressions sexuelles.
18 mois ou la petite fille en moi pleure d'avoir été abusée
12 mois où l'épouse en moi pleure un mari devenu l'ombre de lui-même.
4 mois où l’humaine pleure ses projets de vie à deux.
4 mois où la femme d'affaires pleure la fermeture de son entreprise.
4 mois où la mère pleure de croire qu'elle n'est pas à la hauteur pour ses enfants.
4 mois où la femme pleure, submergée par la solitude.

Des mois où mes sous-personnalités pleurent sans relâche... Mais pendant que ces parts de moi se libèrent, l'Être divin en moi, lui, est en gratitude. Il est en béatitude face à cette période qui, loin d’être un simple coup dur, se révèle être une initiation merveilleuse, ouvrant grand les portes à mon Être divin, qui prend peu à peu toute sa place.

Alors, les pleurs sont-ils le signe d’une dépression, ou bien celui d’un abandon toujours plus profond de l’identité vers l’Être ?

Dans mon expérience, tout dépend de l'énergie dans laquelle je me trouve. J’ai passé des mois à laisser mon moi blessé pleurer, à m’attarder dans une posture de victime. J’ai traversé mes blessures, mes traumas, mes conditionnements, mes croyances... Et puis un jour, j’ai compris que je pouvais pleurer simplement parce que JE s’abandonne à un plan supérieur. L’énergie des pleurs a changé : JE n’est plus victime des événements de la vie, JE s’abandonne à plus grand, à NOUS. Les larmes, alors, laissent place à la gratitude, puis à la joie.

C’est un abandon de JE vers NOUS, de la personnalité vers l’universalité. C’est là que la foi, la confiance et l’amour deviennent les guides bienveillants du quotidien. Pleurer n’est plus un fardeau, ni un signe de dépression. C’est une preuve d’abandon toujours plus grand au divin en soi.

Ce passage, cette transformation, ne s’est pas faite du jour au lendemain. Elle s’est construite progressivement, grâce aux personnes du système de santé et social que j’ai rencontrées, grâce aux amis ou connaissances qui me disaient que j'étais dépressive, alors que je me sentais intérieurement de plus en plus vivante et alignée. Cette dissonance, entre ce que l’on me disait à l'extérieur et ce que je ressentais à l'intérieur, m’a poussé sur le chemin de l’abandon, un abandon au divin d'une douceur infinie, d’une puissance sans égale, d’un amour infini.

Et mon Dieu, comme il est bon de pleurer pour libérer ce qui me retient dans la personnalité, pour accéder au SOI ! Alors, je continue de pleurer. Je sais que cela peut être inconfortable pour les autres, et parfois encore pour moi, mais c’est ok. Mes pleurs sont la manifestation physique de ce qui s'en va, bien mieux qu'une maladie qui s'installerait dans mon corps.

Je pleure, encore et encore, sans honte, sans culpabilité, dans l'accueil et la conscience de ce que chaque larme libère. C’est un chemin d’amour, un chemin vers soi.

Merci à Alexandre Anatman qui m'a apporté l'aide dont j'avais besoin dans un période où je n'en pouvais plus de pleurer ...

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