La blessure de L'ABANDON / le masque du DÉPENDANT
Elle est souvent enracinée dans des expériences passées de séparation, de rejet ou de perte.
Cela peut entraîner un sentiment de vide intérieur, de dépendance émotionnelle ou de peur de l'engagement.
La solitude ou la rupture est sa plus grande peur, convaincu de ne pouvoir la gérer, c'est pourquoi il s'accroche à autrui et fait tout pour attirer l'attention. Lorsque le dépendant se sent abandonné, il croit qu'il n'est pas assez important pour mériter l'attention de l'autre.
L'émotion la plus intense vécue par le dépendant est la TRISTESSE.
La blessure de l'abandon a été réactivée par le parent du sexe opposé et continue à l'être par toute personne du sexe opposé. Il est tout à fait normal et humain d'en vouloir à ce parent ou à ces personnes, mais tant que l'on continue à en vouloir à un parent, nos relations avec toutes les autres personnes du même sexe que ce parent seront difficiles.
Le dépendant est renommé pour avoir été un enfant souvent malade, faible ou chétif. Il développe des maladies propres à sa nature. L'asthme indique que cette personne prend plus qu'elle ne devrait et ne redonne qu'avec grande difficulté. La myopie reprèsente la difficulté à voir plus loin, reliée à la peur de l'avenir et surtout d'y faire face seul.
L'hystérie : la personne hystérique est semblable à l'enfant qui craint d'être privé du lait nourricier et abandonné. Voilà pourquoi elle montre bruyamment ses émotions. La dépression : devant leur impuissance à se sentir aimées comme ils le désireraient, c'est une façon d'obtenir de l'attention.
Identification de la blessure :
recherche constante d'aide et d'attention.
dramatisation des problèmes.
peur de la solitude et évitement des séparations.
ressentiment envers ceux qui semblent l'abandonner.
difficultés à accepter le refus et tendance à insister.
manifestation d'hystérie.
myopie émotionnelle, difficulté à envisager l'avenir seul
La voix de la guérison :
PARDON envers soi-même et les autres pour les moments d'abandon.
acceptation de l'abandon et du fait d'être abandonné.
réduire la recherce d'attention extérieure.
trouver du bien-être dans la solitude.
Avons-nous réellement besoin du soutien extérieur
pour atteindre nos objectifs et vivre pleinement ?
La blessure du REJET / le masque du FUYANT
La peur du rejet peut nous pousser à nous isoler ou à nous conformer aux attentes des autres, étouffant notre authenticité et notre expression personnelle. Cette blessure peut découler de l'exclusion sociale, du sentiment de ne pas être assez bon ou de ne pas appartenir à un groupe.
La blessure du rejet trouve souvent ses racines dans des expériences passées, où nous avons été rejetés, ignorés ou maltraités, et laissent des cicatrices émotionnelles, qui influencent souvent notre estime de soi et nos relations.
Pour reconnaître cette blessure en soi, il est important d'être attentif à nos réactions face au refus ou à la critique.
Rappelez-vous que vous êtes dignes d'amour et de respect, même si d'autres personnes ne le reconnaissent pas toujours.
En cultivant l'acceptation de soi, et en travaillant sur l'estime de soi, nous pouvons progressivement surmonter cette blessure, et vivre des relations plus épanouissantes.
Si nous ressentons une douleur intense ou une peur irationnelle, il se peut que la blessure du rejet soit présente. En reconnaissant cette blessure, nous pouvons commencer le processus de guérison.
La plus grande peur du fuyant est la PANIQUE. Aussitôt qu'il pense pouvoir paniquer dans une situation, sa première réaction est de se sauver de se cacher ou de fuir. Il préfère disparaitre car il sait qu'en état de panique, il fige sur place. Il croit qu'en fuyant ainsi il s'évitera le malheur.Vouloir disparaitre est inné chez le fuyant et son inconscient le pousse à rencontrer des situations ou personnes pouvant le faire paniquer. Sa peur rend la situation encore plus dramatique et trouve toujours toutes sortes de bonnes raisons pour justifier départs ou fuites .
La peur de paniquer fait perdre la mémoire au fuyant dans plusieurs situations. Il peut croire qu'il a un problème de mémoire quand en réalité il s'agit d'un problème de peur.
Le fuyant a souvent des soucis de santé liés à son traumatisme comme des diarrhées car il rejette sa nourriture trop vite avant que le corps ne l'assimile ; l'arythmie cardiaque le coeur battant à une vitesse folle comme s'il voulait fuir de sa poitrine , des soucis respiratoires à cause de la panique , des allergies à cause du rejet de certains aliments , un cancer en cas de forte rancune contre ou de haine non exprimée, l'agoraphobie pour fuir des espaces dangereux.
La raison principale de cette blessure vient de l'incapacité à se pardonner et à pardonner aux autres.
Identification de la blessure :
tendance à fuir l'investissement et l'attachement
reste à l'écart des autres
perfectionniste
dévalorisation personnelle
ne se reconnaît pas le droit d'exister
s'exprime le plus souvent pour se valoriser
évite la confrontation ou les sujets où il y a risque de rejet.
La voix de la guérison :
se pardonner, pardonner ce que l'on a fait, ce qui fait défaut chez nous
pardonner aux autres, leur attitude de rejet, pardonner leur manière de s'apporter de l'importance
cesser de fuir et affronter la peur du rejet (les situations de rejet et panique).
Pourquoi avoir besoin de l'approbation des autres ?
Les principales raisons qui poussent quelqu'un à toujours chercher l'approbation des autres sont :
la faible estime de soi
l'insécurité
le rejet parental ou la surprotection dans l'enfance
La blessure de LA TRAHISON / le masque du CONTRÔLANT
La trahison peut causer des dommages profonds à l'âme, créant une méfiance envers les autres et une peur de l'intimité. Cette blessure peut découler de la trahison dans les relations amoureuses, amicales ou familiales, laissant des cicatrices émotionnelles durables.
La blessure de trahison se déclenche lorsque le parent du sexe opposé dévalorise ou maltraite le parent du même sexe, souvent vécue entre l'âge de 2 et 4 ans pendant le développement du complexe d'Œdipe.
Un enfant bien ajusté doit reconnaître l'importance de chaque parent, même si l'un d'eux est absent. Plus le parent est dévalorisé, plus il est difficile de résoudre ce complexe.
Les personnes blessées ainsi sont souvent fortes et exigeantes, cherchant à prouver leur valeur et évitant toute forme de trahison. Le contrôle, la manipulation et la colère peuvent caractériser leur comportement, tout en cachant leurs propres peurs et faiblesses.
Sa plus grande peur est la DISSOCIATION sous toutes ses formes. C’est le type de personne qui vit le plus difficilement une séparation de couple . Pour le contrôlant c’est une sérieuse défaite. Si la séparation vient de lui, il a peur de trahir l’autre et de se faire traiter de traitre. Si elle vient de l’autre, il l’accusera de trahison. De plus un divorce vient lui rappeler qu’il n’a pas le contrôle sur la relation. Quand deux contrôlants vivent ensemble, ils repoussent sans arrêt le moment de la séparation .
Les maladies les plus courantes chez le contrôlant sont les maux d’articulation en raison de sa raideur psychique , des inflammations à cause de leurs multiples colères et de la frustration , l’herpes buccal quand il accuse le sexe opposé d’être coupable.
Ses interactions avec les autres sont donc basées sur la force, la domination et la manipulation, voire la séduction un certain temps ... Il a beaucoup de mal à pardonner et à faire confiance aux autres.
Identification de la blessure :
Se protéger pour ne pas montrer ses faiblesses, vulnérabilités et son impuissance.
Faire des plans, prévoir l'avenir et ne pas accepter que cela ne se déroule pas comme prévu
Séduction, Arrangement de la vérité, manipulation, force "de caractère" et pouvoir sont "ses armes"
Hyperactivité, impatience, orgueil, tient à sa réputation
Tout acte de lâcheté, peur, faiblesse si bien chez lui que chez les autres est vécu comme une trahison.
ne dévoile pas ses sentiments
Evite de se mettre dans des situations de confrontation où n’a pas de contrôle.
Avoir du mal avec le lâcher-prise.
Se mettre en colère et devenir agressif, mais s’imaginer comme une personne forte. La perte de son sang froid est vue comme l'expression de sa personnalité.
Remplir d’amour et d’attention les autres et à la minute suivante entrer dans une terrible colère pour un incident minime. Lunatique
Admettre difficilement ses peurs et ses erreurs.
La voix de la guérison :
Prendre conscience de sa blessure et l’accepter.
Se pardonner et pardonner aux autres.
Ne plus contrôler et se mettre en colère pour le mauvais déroulement d’un plan.
Apprendre tout simplement à lâcher prise.
Ne plus démontrer sa force et sa réussite pour se rassurer.
Cesser de chercher à "être" en essayant d'impressionner les autres.
La guérison commence avec la prise de conscience de ces schémas de comportement, l'acceptation de ses propres vulnérabilités et l'apprentissage du lâcher-prise. Se libérer de la peur de la trahison permet de trouver une paix intérieure et des relations plus authentiques.
Laisserions-nous une peur diriger nos vies ?
La blessure de L'HUMILIATION / le masque du MASOCHISTE
L'humiliation peut laisser des cicatrices invisibles mais puissantes sur l'estime de soi et la confiance en soi. Cette blessure peut résulter d'expériences de dévalorisation, de critique ou de ridicule, sapant notre capacité à nous sentir dignes et respectés.
La blessure d'humiliation se forme dès l'enfance lorsque les parents se sentent honteux ou humiliés par leur enfant, générant chez ce dernier un sentiment de malaise, de perversion et de honte envers lui-même.
Cette blessure se réveille entre l'âge de 1 et 3 ans, lorsque l'enfant ressent le regard critique ou dévalorisant d'un parent, principalement la mère. En réponse, l'enfant développe le masque du masochiste, recherchant inconsciemment la douleur et l'humiliation pour éviter d'être rejeté ou critiqué.
Le masochiste se trouve souvent en surpoids, s'accablant de tâches et de responsabilités pour éviter le jugement des autres. Hypersensible, il lutte pour s'affirmer et se sent coupable de prendre du plaisir ou de s'amuser. La liberté est sa plus grande peur, craignant les excès et les comportements honteux.
Les maladies propres au masochiste :
* les maux de dos sont fréquents car il prend beaucoup sur lui.
* problèmes respiratoires car se laisse étouffer par les autres.
* soucis de foie car se fait beaucoup de bile pour autrui.
* mal de gorge , angine , laryngite car retient ce qu'il a à dire ou veut demander.
* problèmes cardiaques, car beaucoup de haine contre lui.
Au niveau de l'alimentation il est extrémiste. Il mange souvent gloutonnement et peut avoir des moments de boulimie. Il a honte et se sent coupable de trop manger et par conséquence grossira. La nourriture est une forme de récompense pour apaiser ses douleurs mais au final il en souffrira en devenant plus gros.
Sexuellement, le Masochiste est dans la perversité. Pour se punir d’être ainsi, il va soit multiplier les relations et expériences honteuses, soit réprimer sa sexualité pour ne pas avoir honte et faire honte à ses proches.
Identification de la blessure :
Rechercher de la douleur et de l’humiliation inconsciemment.
Se faire mal ou se punir avant que quelqu’un ne le fasse.
Chercher à être responsable des autres et se créer des contraintes et obligations.
Rabaisser les autres et les humilier en leur faisant sentir que sans lui ils ne peuvent y arriver seuls.
Se sentir impuissant face à ceux qu’il aime et sont proches de lui.
Avoir des difficultés à s’amuser et s’accuser de trop en profiter.
Hypersensibilité, dévalorisation, culpabilité
La guérison de cette blessure passe par la prise de conscience, l'acceptation de soi et le travail sur l'estime de soi pour briser le cycle d'autopunition et de honte.
La voix de la guérison :
Reconnaître à quel point on a eu honte de soi-même ou des autres et combien certains ont pu avoir honte de nous.
Regarder ces faits sans se voiler la face. Prise de Conscience. Voir le piège et regarder ses parents ...
Prendre en compte ses besoins avant d'aider les autres et ne pas les humilier en faisant tout à leur place.
Se rendre compte à quel point on se rabaisse et on se rend indigne injustement, sans aucune justification valable.
Pardonner aux autres et à soi-même afin de s’aimer.
Il faut pardonner aux autres et à soi même afin de s'aimer ; la délivrance sera à ce prix !
La blessure d'humiliation sera guérie quand le masochiste aura pris le temps de vérifier ses besoins avant de dire oui aux autres. Il en prendra moins sur ses épaules et se sentira plus libre. Il arrête de se créer des limites et fait des demandes sans se croire dérangeant.
A-t-on vraiment besoin de plaire pour vivre ?
La blessure de L'INJUSTICE / le masque du RIGIDE
La blessure de l'injustice découle souvent de la perception d'une injustice dans la vie, comme le traitement inéquitable ou les traumatismes passés. Cela peut engendrer des sentiments de colère, d'amertume et d'impuissance face à des situations injustes.
La blessure du Rigide se forme lorsque l'enfant est élevé par des parents autoritaires et sévères, limitant son expression individuelle. Elle émerge vers l'âge de 4 à 6 ans, lors du développement de son individualité.
Cette blessure est souvent vécue avec le parent du même sexe, qui peut également en souffrir.
Les Rigides cachent leurs émotions pour paraître forts et imperturbables, mais en interne, ils sont sensibles. Ils recherchent la perfection et sont exigeants envers eux-mêmes, se surchargeant de tâches sans jamais se permettre de se détendre ou de se reposer.
Leur besoin constant d'action les maintient dans un état de tension permanent, ignorant souvent leurs propres limites jusqu'à l'épuisement physique ou émotionnel.
Leur perfectionnisme les pousse à agir seuls et à refuser l'aide des autres, alimentant ainsi un cycle de surmenage et de culpabilité.
Voici les principaux malaises ou maladies de la personne portant le masque de rigidité :
* Raideurs ou tensions au cou et au dos
* Burn out, surmenage ou épuisement dûs à trop de travail
* Multiples inflammations à cause de la colère intérieure retenue
* Constipations à cause de la difficulté à lâcher prise
* Problèmes de peau sèche ou de boutons au visage à cause du stress de pas être à la hauteur
* Insomnies car veut être trop parfait
Il ne se rend pas compte qu’en agissant de la sorte il est injuste envers lui-même. A cause du traitement qu’il s’impose, il a du mal avec ses émotions car il les évite au détriment du rationnel et du « juste ».
Identification de la blessure :
Se couper de ses ressentis et des émotions croyant ainsi s’épargner la souffrance et les erreurs.
Montrer aux autres que rien ne le touche et enfouir sa sensibilité.
Etre parfait dans les actes et paroles en cherchant à être le plus juste possible.
Craindre l’autorité et vivre le commandement et le grondement comme un traumatisme, surtout quand c'est injustifié.
Se justifier jusqu'à avoir raison.
Optimiste, dynamique, perfectionniste, maniaque du rangement, difficulté à recevoir.
Utiliser le rire pour cacher ses émotions sans pour autant que la situation soit drôle.
Cacher son malheur en parlant des événements tragiques, et relativiser en disant que tout va bien.
Demander rarement de l’aide, se débrouiller seul, exigeant avec lui même, ne se repose presque jamais.
La voix de la guérison :
Prendre conscience de sa blessure, l’accepter et pardonner à soi et aux autres.
Etre moins perfectionniste et se donner le droit à l’erreur.
Se donner le droit d’éprouver des émotions et des sentiments.
Le signal de la guérison sera quand le rigide se permettra d'être moins perfectionniste, de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique . Le rigide doit s'accorder le droit de montrer sa sensibilité, de pleurer devant les autres sans peur de leur jugement.
La guérison implique l'acceptation de soi, la recherche d'un équilibre entre action et repos, ainsi que l'apprentissage de l'expression émotionnelle et de l'acceptation de l'imperfection.
A-t-on vraiment besoin d’être parfait pour se donner le droit à la vie et aux plaisirs ?
CONCLUSION :
Les blessures de l'âme peuvent être profondes et complexes, mais avec conscience et engagement envers notre propre guérison, nous pouvons transformer nos douleurs en sources de force et de croissance. En embrassant notre vulnérabilité et en travaillant à guérir nos blessures intérieures, nous pouvons libérer notre plein potentiel et vivre des vies plus riches et plus authentiques.
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